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Nana, usagère des cars régionaux
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actualité

Pour Nana, salariée, le car c’est aussi de la convivialité

Salariée au centre de Bordeaux, Nana « ne pense même pas à la voiture » pour aller travailler. Pour éviter les embouteillages, la jeune femme, qui habite hors de l'agglomération bordelaise, se déplace en car régional et en tramway. Une routine qui crée de la convivialité : à force de se croiser, un groupe d’habitués a sympathisé sur sa ligne de car.

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Nouveaux tarifs pour les cars régionaux le 1er septembre
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A partir du 1er septembre 2024, la gamme des tarifs des cars évolue.
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Modifié le jeudi 19 septembre 2024
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Depuis 2 ans, Nana prend chaque semaine un car régional pour aller travailler à Bordeaux. La jeune femme habite à Montussan, une commune de Gironde située à environ 15 kilomètres à l’ouest Bordeaux, dans la grande couronne de l’agglomération bordelaise. Montussan est traversé par la Nationale 89, qui relie Libourne à Bordeaux : un axe stratégique d’accès à l’agglomération bordelaise, régulièrement très chargé, surtout aux heures de pointe. Mais pour Nana, le trajet jusqu’aux portes de Bordeaux, sans stress, ne dure que 20 à 30 minutes « lorsqu’il y a quelques embouteillages ».

La Région organise votre mobilité en car interurbain

La Région Nouvelle-Aquitaine organise les transports à l’échelle régionale. Elle prend en charge les cars régionaux, et se coordonne avec les collectivités locales pour desservir les zones rurales ou interurbaines et assurer la connexion avec les autres réseaux de transports : trains, transports urbains...

Se retrouver entre habitués du car

Nana usagère car,

Salariée au centre de Bordeaux, Nana prend d’abord le car régional puis le tramway. Au total 45 minutes de trajet « beaucoup plus simple et facile » que s’il fallait prendre la voiture. « Je monte dans le bus, je m’assois, je descends au terminus, je récupère ma ligne de tram et je redescends pour aller au travail, à 5 à 6 minutes de marche ». « C’est du confort et que des avantages », explique Nana. « Le car est convivial. Il y a des personnes que je rencontre régulièrement, donc on a plus ou moins sympathisé. » Le temps de trajet offre « beaucoup de discussions sur des sujets variés », anecdotes de la veille, reportages ou séries regardées à la télé. Idéal pour un « réveil matinal parfait », sourit Nana.

Au fil des voyages, un petit groupe d’habitués du car s’est formé, avec échange de numéro de téléphone. Pour se prévenir par SMS des retards exceptionnels qui peuvent arriver, ou simplement prendre un café après le trajet. « La convivialité est vraiment là, raconte Nana. On connaît même les prénoms de beaucoup des conducteurs et des conductrices. Il y a vraiment une routine qui s’est installée. C’est un plaisir de prendre le car le matin. »

Les cars pour rejoindre les transports urbains

« Lorsqu’on veut aller en voiture à Bordeaux, c’est régulièrement embouteillé. La N89 est très empruntée ». Mais la ligne qu’empreinte Nana évite le gros des embouteillages en ne rattrapant la nationale que sur ses derniers kilomètres. Au terminus, à l’arrêt La Buttinière, à Lormont, se rejoignent plusieurs lignes de cars régionaux. Ces lignes assurent la connexion avec les bus TBM de l’agglomération bordelaise et la ligne A du tramway, qui va jusqu’à l’aéroport en passant par le centre-ville.

Nana bénéficie d’un abonnement combiné : un pass car incluant le réseau TBM (de Bordeaux Métropole), qui lui permet de se déplacer avec les cars régionaux, le tramway et les bus de TBM. « Du point de vue du tarif, c’est très attractif. D’autant plus que je bénéficie de la participation de mon employeur. » Avec des solutions qui facilitent l’intermodalité, Nana ne pense même pas à la voiture pour rejoindre le centre de Bordeaux. « Il y a aussi cet aspect écocitoyen » : en prenant le car, « on évite au maximum d’embouteiller » encore plus la circulation. « Et ça incite d’autres personnes à nous rejoindre ».

La participation employeur
Tous les employeurs ont l’obligation de prendre en charge au moins 50 % du coût des abonnements aux transports collectifs de leurs employés, pour des trajets domicile-travail.
L’abonnement car, combiné avec les réseaux urbains

Dans toute la Nouvelle-Aquitaine, le trajet de car est à 2,50 euros (tarif grand public pour 1 voyage). Les voyageurs réguliers ont le choix entre les pass hebdomadaires, mensuels ou annuels avec des tarifs pour les moins de 28 ans. Ces pass peuvent être combinés avec des abonnements aux réseaux urbains, comme dans l’agglomération de Pau (réseau Idelis), les agglomérations de La Rochelle (réseau Yélo) et de Rochefort (R’Bus), ou encore la métropole de Bordeaux (réseau TBM).

Toutes les offres de pass et abonnements combinés
Les lignes de car express : plus rapide qu'en voiture !

Les lignes de car express desservent les grandes zones d’activité, avec un temps de parcours compétitif par rapport à la voiture. En Gironde, 6 lignes de car express vont être mises en service pour faire partie du réseau du RER Métropolitain (avec les TER). La ligne de car express 470 entre Créon et Bordeaux a déjà été mise en place dès 2019. La ligne de car express 430 entre Blaye et Bordeaux est ouverte depuis début 2024. En Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres, la ligne de car express 140E (Niort – La Rochelle) offre un accès direct aux pôles d’emploi et universitaires de Niort et de La Rochelle depuis septembre 2024.

En savoir plus sur les lignes express sur RER M