Etudiante à Poitiers, Léa prend régulièrement le TER pour aller voir sa famille dans la Vienne. Le TER est un choix financier qui s'est vite imposé : « même si j’ai une voiture, l’essence coûte cher ». Quand on a 20 ans et un budget étudiant, le train au quotidien est un gain de temps et d’argent.
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« Mon billet de TER ne me coûte que 2 euros »
Usagère régulière des trains régionaux, Léa connaît bien la gare de Poitiers. Pour suivre son BTS tourisme en alternance, l’étudiante âgée de 20 ans habite en ville. Elle se rend à la gare toutes les semaines, au moins une à deux fois, pour emprunter un TER qui l’emmène voir sa famille à Jaunay-Marigny.
Le TER, c’est d’abord un choix financier pour Léa, qui a passé le permis de conduire et a son propre véhicule. « Même si j’ai une voiture, l’essence coûte cher. Mon billet de train, avec un tarif jeune, ne me coûte que 2 euros à peine. »
Au service des trains du quotidien
Jaunay-Marigny, dans la Vienne, est desservie par la ligne 12+, qui s’arrête à la halte de Jaunay-Clan. Cette ligne a vu les horaires des trains améliorés en 2024, avec la démarche Optim’TER. La démarche Optim’TER, portée par la Région Nouvelle-Aquitaine et SNCF Voyageurs, est un travail de mise à plat des horaires et des dessertes des trains régionaux.
Avec cette démarche, appliquée au fur et à mesure dans toute la région, les secteurs du Poitou, des Charentes et des Deux-Sèvres ont bénéficié en 2024 de 8,5 % de trains supplémentaires, soit en moyenne plus 11 trains par jour en semaine. Pour la ligne de Léa, qui relie Angoulême et Châtellerault en passant par Poitiers, 50 % de trains en plus ont été mis en circulation, avec un aller-retour supplémentaire le dimanche pour améliorer l'offre de train le week-end. La Région Nouvelle-Aquitaine tient également compte des remarques que les usagers font lors des concertations TER, organisées également chaque année, pour proposer plus de trains ou des horaires plus adaptés.
« Prendre le TER, c’est super rapide »
En plus de l’économie d’argent, le TER représente un gain de temps pour Léa. « C’est plus intéressant pour moi de prendre le TER, explique-t-elle. Là, mon aller-retour, je vais le faire en 20 à 25 minutes grand maximum, tandis qu’avec la voiture j’en aurais eu pour 40 minutes d’aller-retour. »
A Poitiers, « j’habite sur une rue qui est assez passante ». Si elle doit prendre sa voiture en fin de journée, Léa sait donc qu’elle devra s’attendre aux bouchons à partir de 17 heures, en centre-ville et en sortie de ville. Le calcul du temps de trajet le plus avantageux est vite fait, surtout « s’il y a un problème sur la route ». « Prendre le TER, c’est 13 minutes à partir de la gare de Poitiers, c’est super rapide. »
Et c’est d’autant plus pratique pour Léa qu’elle habite à quelques minutes d’un arrêt de bus. « Je sors de chez moi, je prends le bus pour aller à la gare. Et à la gare, je me rends sur mon quai et j’attends tranquillement mon TER. »
Le TER est devenu un réflexe pour Léa, qui a aussi de la famille sur Vivonne, dans la Vienne. « Le soir, quand je n’ai pas envie de me prendre la tête avec la circulation, je prends le TER également. C’est un gain de temps et d’argent pour moi, en tant qu’étudiante, que je ne peux pas négliger. » En Nouvelle-Aquitaine, les TER offrent toute une gamme de tarifs (pour les moins de 28 ans, Carte+ ou abonnements…). Et le prix pour se déplacer avec les trains régionaux est d’autant plus attractif que la Région finance jusqu’à 80 % du montant des billets.
La Région Nouvelle-Aquitaine organise les transports à l’échelle régionale. Elle prend notamment en charge les trains TER. Leur exploitation est confiée à la SNCF mais la Région investit de façon volontaire dans le renouvellement du matériel roulant, dans la modernisation du réseau ferré et des gares de proximité. 513 millions d’investissements sont prévus par la convention 2024-2030 pour de la maintenance sur matériel roulant, dans les gares...
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