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Femme de face tenant une pompe de recharge biogaz
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actualité

Mobilité durable : la transition énergétique des cars régionaux

Choisir de voyager avec les cars régionaux, c’est aussi agir pour l’environnement. Surtout avec les cars de Nouvelle-Aquitaine, qui roulent de plus en plus avec des solutions alternatives au diesel.

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Nouveaux tarifs pour les cars régionaux le 1er septembre
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A partir du 1er septembre 2024, la gamme des tarifs des cars évolue.
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Modifié le lundi 16 septembre 2024
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La transition écologique et énergétique sur vos lignes de cars

De plus en plus de cars interurbains roulent avec des solutions alternatives au diesel. La Région s’est fixé pour objectif d’abandonner les carburants fossiles d’ici 2030, en déployant pour tous un réseau de transports en commun décarbonés, dans le cadre de Néo Terra, sa feuille de route pour la transition écologique.

Découvrez quelles solutions ont été déployées près de chez vous, pour des transports collectifs moins polluants et sans carburants fossiles.

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1 car plein = 60 voitures en moins sur la route

Pour 2,50 euros seulement le trajet (au tarif sans réduction), les cars régionaux vous emmènent à destination, en toute tranquillité, sans le stress de la conduite ou du parking. Un car plein représente 50 à 60 voitures en moins sur la route (avec un conducteur seul). C'est d'autant moins de pollution et d'embouteillages sur les routes.

Des cars toujours plus "propres"

La flotte régionale compte environ 4600 cars interurbains et dédiés aux transports scolaires. Près de 850 dont 600 cars scolaires roulent déjà avec des solutions alternatives au diesel, comme le bioGNV (le gaz naturel issu de la méthanisation de déchets organiques), les biocarburants d’origine végétale ou les motorisations électriques.

Cette transition écologique et énergétique a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de particules (avec les véhicules électriques) ou de changer de carburant au profit de nouvelles sources d’énergie renouvelables, produites en circuit court (comme le bioGNV).

L’ambition de la Région est d’abandonner les carburants fossiles et de « verdir » 100 % de la flotte de cars interurbains d’ici 2030. Pour cela, à chaque renouvellement de leurs contrats, les entreprises de transport ont désormais l’obligation de réaliser 50 % des kilomètres commerciaux avec des véhicules plus respectueux de l’environnement. L’arrivée de nouveaux cars plus « propres » se fait donc progressivement, secteur par secteur.

Les cars scolaires misent sur les biocarburants

Les deux tiers des cars circulant sur les lignes régionales sont utilisés pour les transports scolaires. Ces véhicules, qui ne réalisent que deux allers-retours par jour sur des trajets plus courts, sont plus compliqués à "verdir". Pour autant, les appels d’offres limitent depuis 2022 le recours aux énergies d’origine fossiles. Près de 600 véhicules scolaires utilisent dorénavant les biocarburants en substitution au Diesel classique, soit de manière exclusive (B-100 exclusifs bénéficiant de la vignette Crit’Air 1) ou de manière réversible (HVO ou B100).

Biogaz, biocarburants et électromobilité

Car de Nouvelle-Aquitaine roulant au bioGNV
Le bioGNV, une alternative plus respectueuse de l’environnement.

Les biocarburants ou agrocarburants

Technologies de transition produites à partir de biomasse (matières premières d’origine végétale, animale ou issue de déchets), les biocarburants ou agrocarburants permettent une réduction notable des émissions de gaz à effet de serre : au moins 50 % par rapport à l’équivalent fossile.
Ils permettent de s’assurer de la durabilité de ces filières en ne concurrençant pas les filières agricoles classiques pour l’alimentation humaine et animale (sans changement d’affectation des sols).

Le biogaz ou bioGNV

Le GNV (gaz naturel pour véhicule) est depuis plusieurs années déjà très présent dans toute la filière des transports routiers régionaux. Cependant il est d’origine fossile. Le bioGNV est lui obtenu par la méthanisation de déchets organiques (déchets ménagers, boues de stations d’épuration, produits agricoles et tontes, résidus alimentaires…). C’est donc un biocarburant renouvelable, dont les caractéristiques sont identiques à celles du gaz naturel utilisé pour la cuisine ou le chauffage. Ses avantages sont multiples :

  • Il améliore la qualité de vie et de conduite en n'émettant aucune odeur, ni fumée et 2 fois moins de bruit ou de vibrations qu’un moteur diesel.
  • Il limite la pollution atmosphérique : le bioGNV représente 80 % d’émission de CO2 en moins et 95% d'émission de particules fines en moins par rapport au diesel classique.
  • Il est économique : son coût à la pompe est, en moyenne, inférieur de 30 % par rapport au diesel.
  • Il offre jusqu’à 500 km d’autonomie pour les autocars.
  • Son origine permet d’encourager les circuits courts : le biométhane est produit localement à partir de déchets (donc pas de pétroliers pour son transport).

Encouragées au niveau de la Région, les stations de méthanisation et la production de biométhane sont en plein essor. 

Aujourd’hui, près de 180 cars au biogaz circulent sur les lignes scolaires et régulières de Nouvelle-Aquitaine.

L’électromobilité

Le déploiement de véhicules électriques pour le transport de voyageurs est plus complexe à développer que pour les voitures de particuliers ou les véhicules utilitaires. Cependant, 6 véhicules électriques circulent en Gironde et Dordogne. En 2024, deux premiers véhicules ont été rétrofités (conversion diesel / électrique) pour circuler sur le territoire girondin.

Le rétrofit

Le rétrofit (terme anglais signifiant moderniser, réaménager) consiste à retirer le moteur thermique (essence ou diesel) ainsi que le réservoir d’un véhicule et à les remplacer par un moteur électrique et une batterie. Ce processus permet de passer du thermique au tout électrique tout en conservant le véhicule. En Gironde, les deux véhicules rétrofités en 2024 sont affectés au transport scolaire, idéal pour prouver l’autonomie du rétrofit électrique. Un car rétrofité peut réaliser en moyenne 150 kilomètres sans recharge. Sur les deux lignes testées en Gironde, les véhicules scolaires réalisent environ 80 kilomètres le matin et ont le temps se recharger avant le circuit de fin d'après-midi.