Choisir de voyager avec les cars régionaux, c’est aussi agir pour l’environnement. Surtout avec les cars de Nouvelle-Aquitaine, qui roulent de plus en plus avec des solutions alternatives au diesel.
- # Cars régionaux
- # Nouvelle-Aquitaine
- # Économies d'énergie
- # Environnement
- # Transports
- # Particulier
Et l’osCAR de l’écologie est attribué à…
© -
A toutes celles et ceux qui font le choix de se déplacer avec les cars régionaux !
Pour 2,30 euros seulement le trajet (au tarif sans réduction), les cars régionaux vous emmènent à destination, en toute tranquillité, sans le stress de la conduite ou du parking. Un car plein représente 50 voitures en moins sur la route (avec un conducteur seul). C'est d'autant moins de pollution et d'embouteillages sur les routes.
1 car plein = 50 voitures en moins sur la route
La transition écologique et énergétique sur vos lignes de cars
De plus en plus de cars interurbains roulent avec des solutions alternatives au diesel. La Région s’est fixé pour objectif d’abandonner les carburants fossiles d’ici 2030, en déployant pour tous un réseau de transports en commun décarbonés.
Découvrez quelles solutions ont été déployées près de chez vous, pour des transports collectifs moins polluants et sans carburants fossiles.
Sélectionnez votre département de résidence
Des cars toujours plus "propres"
La flotte régionale compte environ 4940 cars interurbains et dédiés aux transports scolaires. Près de 200 roulent déjà avec des solutions alternatives au diesel, comme le bioGNV (le gaz naturel issu de la méthanisation de déchets organiques), les biocarburants d’origine végétale ou les motorisations électriques.
Cette transition écologique et énergétique a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de particules (avec les véhicules électriques) ou de changer de carburant au profit de nouvelles sources d’énergie renouvelables, produites en circuit court (comme le bioGNV).
L’ambition de la Région est d’abandonner les carburants fossiles et de « verdir » 100 % de la flotte de cars interurbains d’ici 2030. Pour cela, à chaque renouvellement de leurs contrats, les entreprises de transport ont désormais l’obligation de réaliser 50 % des kilomètres commerciaux avec des véhicules plus respectueux de l’environnement. L’arrivée de nouveaux cars plus « propres » se fait donc progressivement, secteur par secteur.
Les deux tiers des cars circulant sur les lignes régionales sont utilisés pour les transports scolaires. Ces véhicules, qui ne réalisent que deux allers-retours par jour sur des trajets plus courts, sont plus compliqués à « verdir ». A la rentrée 2021, des expérimentations ont été lancées en Haute-Vienne et en Charente, avec des véhicules roulant avec des biocarburants. Ces expérimentations d’un an permettent de voir comment se comportent les biocarburants testés.
Biogaz, biocarburants et électromobilité
© S.O.
Les biocarburants ou agrocarburants
Technologies de transition produites à partir de biomasse (matières premières d’origine végétale, animale ou issue de déchets), les biocarburants ou agrocarburants permettent une réduction notable des émissions de gaz à effet de serre : au moins 50 % par rapport à l’équivalent fossile. La Région mène des essais avec différents agrocarburants. Ainsi, 9 cars régionaux roulant au superethanol ED95 (issu de la filière Raisinor, située en Gironde) circulent déjà en Charente-Maritime depuis 2019. En 2021, deux expérimentations ont été lancées en Haute-Vienne pour l’usage de B100 (biodiesel issu d’huiles de colza) et en Charente pour tester le HVO-XTL (diesel de synthèse issu de différentes huiles végétales et de récupération, hydrotraitées) sur des véhicules de transport scolaire.
Ces expérimentations permettent de s’assurer de la durabilité de ces filières en ne concurrençant pas les filières agricoles classiques pour l’alimentation humaine et animale (sans changement d’affectation des sols).
Le biogaz ou bioGNV
Le GNV (gaz naturel pour véhicule) est depuis plusieurs années déjà très présent dans toute la filière des transports routiers régionaux. Cependant il est d’origine fossile. Le bioGNV est lui obtenu par la méthanisation de déchets organiques (déchets ménagers, boues de stations d’épuration, produits agricoles et tontes, résidus alimentaires…). C’est donc un biocarburant renouvelable, dont les caractéristiques sont identiques à celles du gaz naturel utilisé pour la cuisine ou le chauffage. Ses avantages sont multiples :
- Il améliore la qualité de vie et de conduite en n'émettant aucune odeur, ni fumée et 2 fois moins de bruit ou de vibrations qu’un moteur diesel.
- Il limite la pollution atmosphérique : le bioGNV représente 80 % d’émission de CO2 en moins et 95% d'émission de particules fines en moins par rapport au diesel classique.
- Il est économique : son coût à la pompe est, en moyenne, inférieur de 30 % par rapport au diesel.
- Il offre jusqu’à 500 km d’autonomie pour les autocars.
- Son origine permet d’encourager les circuits courts : le biométhane est produit localement à partir de déchets (donc pas de pétroliers pour son transport).
Encouragées au niveau de la Région, les stations de méthanisation et la production de biométhane sont en plein essor.
L’électromobilité
Le déploiement de véhicules électriques pour le transport de voyageurs est plus complexe à développer que pour les voitures de particuliers ou les véhicules utilitaires. Cependant, 6 véhicules électriques circulent déjà en Gironde et Dordogne.